Une date a retenir mercredi 9 novembre 2011

GABRIEL AMARD est

- Président de la Communauté d’Agglomération (CA) Les Lacs de l’Essonne,

- Président de la Régie Publique Eau des Lacs de l’Essonne,

- Secrétaire National du PG (Parti de Gauche),

- Maire honoraire de Viry-Châtillon (91) : il a abandonné le poste de maire car il est contre le cumul des mandats,

- Porteur d’eau pour France Libertés-Fondation Danielle Mitterrand.

Les communes de la CA les Lacs de l’Essonne étaient autrefois membre du SEDIF, (Syndicat des Eaux D’Ile de France) regroupant 143 communes de banlieue. André Santini (UMP) est le Président de ce syndicat qui a tout délégué à Véolia par l’intermédiaire d’une régie intéressée (ce que la municipalité Saintaise propose pour l’après 2013 !). Plus gros contrat de Véolia en Europe, c’est là que ses marges de bénéfice y sont les plus grandes, jusqu’à 60%.

Profitant du transfert de la compétence eau, la CA Les Lacs de l’Essonne a quitté le SEDIF et créé la Régie Publique Eau des Lacs de l’Essonne qui a démarré au 1erJanvier 2011.

 

Gabriel Amard nous parlera de ce passage en régie, des difficultés rencontrées, des solutions mises en œuvre.

Alors que Conseil municipal de Saintes choisira en Décembre entre régie publique et délégation au privé,

Eau Secours Services Publics 17 (ESSP17)

vous invite à débattre

Mercredi 9 Novembre 2011 à 20 h 30

Salle Saintonge n°5

Rue Ferdinand Chapsal

à SAINTES

Avec Gabriel AMARD

Président de la Régie Publique Eau des Lacs de L’Essonne

Pourquoi et comment passer en régie publique de l’eau?

 

 

 

 

VERITES ET CONTRE-VERITES

EN MATIERE D'EAU A SAINTES

- L'eau distribuée à Saintes est de très bonne qualité : FAUX

L'usine de traitement, quoique neuve, n'élimine pas les nitrates issus

de l'agriculture intensive sur le périmètre de protection de la

nappe phréatique qui alimente la source de Lucérat.

En moyenne, en 2010, l'eau du robinet contenait 30mg/l de nitrates

avec un maximum de 49mg/l alors que la limite de qualité est de

50 mg/l. En cas de dépassement de cette limite, mélanger l'eau

de la nappe qui sort à Lucérat avec de l'eau de la RESE (Syndicat des Eaux du 17) pour diminuer le taux de nitrates comme cela est prévu, n’est pas une bonne solution. C’est la nappe qu’il faut protéger en faisant évoluer l’agriculture aux abords du captage.

 

- Les nitrates ne sont pas dangereux pour la santé: FAUX

Ils sont transformés dans le tube digestif en substances toxiques(par exemple les nitrites) pouvant initier un cancer de l'intestin.

- A Saintes, l'eau du robinet est décarbonatée en partie : VRAI

Cela rend l'eau plus douce et allonge la vie des pompes, des tuyaux

et des appareils ...mais si le carbonate de calcium qu'on élimine est

sans danger pour l'organisme, les nitrates toxiques sont toujours

présents dans l'eau. Au détriment de la santé des Saintais, on a

fait le choix des infrastructures, pas celui des hommes.

 

- Les Saintais, en payant leur facture, enrichissent directement les actionnaires de Veolia: VRAI

Certains ne le savent pas et ce n'est pas le journal municipal qui va les éclairer ….la facture correspond à la somme: charges pour la gestion de l'eau + dividendes Veolia. Si la gestion était municipale, ces dividendes seraient éliminés de la facture et l'eau serait moins chère comme dans les villes qui ont re-municipalisé la gestion de l'eau.

- Une des promesses de campagne de Mr le Maire était le passage en régie publique: VRAI

Se faire élire et tenir ses promesses, c’est respecter les électeurs. Oublier ses promesses, c’est se moquer d’eux.

- Le passage en régie municipale de la gestion de l'eau augmenterait les impôts locaux: FAUX

Les budgets de la ville et de la gestion de l'eau sont indépendants; les factures d'eau payent tout ce qui concerne l’eau (fonctionnement des usines, salaires, investissements, …) et ceci quelque soit le mode de gestion : public ou privé.

- L'usine de traitement de l'eau inaugurée en 2008 a été payée, construite par Veolia: FAUX

Construite par Degrémont-Suez, cette usine de 16,8 millions d’€ a été cofinancée par Saintes, l’Agence du Bassin Adour Garonne et le Syndicat des Eaux du 17, tout cela grâce aux factures d’eau des abonnés.

Véolia se contente de faire fonctionner l’usine.

 

 

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